La miniaturisation des systèmes autonomes jusqu’à l’échelle colloïdale nécessite le transfert de fonctions, telles que la détection ou la reconfiguration, vers les matériaux constitutifs. Actuellement, les limitations dans les stratégies de fabrication et de contrôle restent prévalentes. Ici, nous combinons l’assemblage dirigé de particules via des forces capillaires avec de multiples hydrogels thermosensibles à l’échelle microscopique pour réaliser des grappes colloïdales qui peuvent s’autopropulser sous des champs électriques alternatifs et qui explorent de multiples états dynamiques via des transitions bien définies induites par la température et contrôlées par la lumière. Ces unités actives simples et multi-états constituent une étape prometteuse vers l’amélioration de nos capacités à fabriquer des agents adaptatifs à petite échelle, inspirés par des systèmes robotiques souples à plus grande échelle, dans un avenir sans doute assez proche.
