Particules à patch d’ADN réalisées à partir de tampons colloïdaux

Les particules à patchs ont reçu une grande attention en raison de leur capacité à développer des interactions directionnelles et sélectives et à servir de briques de base pour l’auto-assemblage de molécules colloïdales innovantes et de structures cristallines. Cependant, la synthèse de particules avec de multiples patchs dissimilaires reste extrêmement difficile faute de méthodes efficaces. Ces éléments de construction permettraient d’ouvrir la voie à une plus grande variété de matériaux ordonnés et d’accéder aux propriétés inhérentes aux assemblages.

Dans cet article, nous décrivons une nouvelle approche pour imprimer des patchs d’ADN fonctionnels sur les surfaces des particules à l’aide de tampons colloïdaux. Les encres d’ADN sont transférées uniquement dans les zones de contact entre la particule cible et des tampons colloïdaux grâce à des réactions sélectives de déplacement de brins. Les particules à patchs d’ADN produites sont des candidats idéaux pour servir de briques de construction avancées de précision, conçues pour auto-assembler la prochaine génération de matériaux colloïdaux, tels des lego micrométriques capables de s’organiser d’eux même.

DOI: 10.1039/d2nr05016a

Contact: Etienne Ducrot et Serge Ravaine